Guilde : Soleil Noir
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 L'histoire commence là où s'arrête la mémoire.

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Karazak
Beau parleur



Nombre de messages : 64
Localisation : Azeroth
Date d'inscription : 06/12/2006

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MessageSujet: L'histoire commence là où s'arrête la mémoire.   L'histoire commence là où s'arrête la mémoire. Icon_minitimeMer 25 Avr - 14:26

Voici les Chroniques résumant l'Histoire de Karazak et du Soleil Noir.

Introduction - Partie 1: Aux portes du passé.
Introduction - Partie 2: L'Ombre du Soleil. ( A venir)


Dernière édition par le Mer 25 Avr - 14:32, édité 1 fois
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Karazak
Beau parleur



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MessageSujet: Aux portes du passé.   L'histoire commence là où s'arrête la mémoire. Icon_minitimeMer 25 Avr - 14:32

L'ombre des dunes avait maintenant recouvert le désert et seul le sommet de quelques unes restait encore en vue du soleil. Le calme prenait peu à peu sa place à mesure que l'astre brûlant déclinait dans un crépuscule rougeoyant, éclairant faiblement les remparts de Gadjetzan. Pourtant la cité du cartel ne semblait pas ralentir outre mesure. C'était même le meilleur moment pour y faire des affaires...

Lizzek accéléra le pas. Il était en retard et il le savait. Et le retard n'est jamais bon dans les affaires, ça aussi il le savait. Il mit instinctivement la main à sa poche, l'objet était bien là. C'était la troisième fois en deux minutes. Lizzek n’y connaissait pas grand chose en objets antiques, lui il était livreur, mais ce que le client était près à offrir contre ça le rendait inestimable, et avec tous ces voleurs dans le coin.
Le gobelin se mit à sourire à la vue de la porte de la ville et des deux gardes qui la protégeaient. Prés du rocher en dehors de la ville, en face du désert abysséen il avait dit. Il y serait dans quelques instants.

Le soleil avait maintenant disparu au delà de l’horizon laissant derrière lui le rouge et le bleu maître des cieux. Lizzek s’arrêta de courir pour reprendre une allure de marche plus agréable. Le rocher était en vue.
A mesure qu’il s’approchait, il pouvait commencer à distinguer une grande silhouette accroupie sur une pierre, regardant vers le couchant. Elle semblait immobile et même son arrivée ne sembla pas détourner outre mesure son attention.
- Bonsoir, lança le gobelin d’un air jovial.
La silhouette ne répondit pas.
- Désolé pour le retard... vraiment.. dit-il embarrassé. J’étais occupé à autre chose et soudain j’ai vu que...
- Avez-vous ce que je vous ai demandé ?
- Oui, répondit Lizzek en sortant l’objet de sa poche et en le tenant dans sa main ouverte pour prouver ses dires. C’était une grosse pièce grise circulaire, à peine une dizaine de centimètres de diamètre pour quelques uns d'épaisseur.
- Donnez-lui l'objet, dit-il.
- A qui ? demanda le gobelin étonné.
Comme pour répondre à sa question, un rugissement venant de derrière lui se fit entendre. Lizzek, se retournant brusquement, vit un félin à la peau couleur de désert à quelques mètres de lui. Dans un sursaut d’effroi, il lâcha la pièce qui se planta dans le sable.
La bête le fixa un instant de ses yeux jaune de prédateur, puis ramassa la pièce dans sa gueule et bondit vers son maître. Elle parcouru la distance la séparant du chasseur en quelques bonds puissants, avant de lui donner délicatement l’objet.
Pour la première fois il détacha ses yeux de l’horizon rougeoyant qui maintenant s’éteignait peu à peu pour laisser place à la nuit et regarda attentivement la pièce. Une sculpture assez fine représentant un soleil levant était visible sur une des faces de la pièce, lui même entouré de cinq visages de races diverses. Sur l'autre face, il y avait une sculpture identique à la différence que les visages apparaissaient de dos.
Le chasseur se mit à sourire, puis releva la tête vers le couchant.
- Le rouge laisse place au noir, l’ami, dit-il en souriant.
Le gobelin trépignait.
- Et le paiement? lança-t-il.
Le chasseur ne répondit pas. Il sortit une petite bourse d’une de ses sacoches, que le félin, avec une délicatesse rare pour un tel animal, pris presque immédiatement dans sa gueule. Ils se regardèrent un instant sans un mot puis le félin bondit un direction du gobelin. Arrivé à ses pieds, elle lâcha la bourse et repartit.
- L’excèdent est pour vous...
Lizzek se précipita vers la bourse et l’ouvrit précipitamment. Une faible lueur verte s’échappa de l’intérieur. Il resta un instant en admiration devant ce qu’elle contenait. Pour lui ceci n’était qu’une légende, quelque chose dont on parlait en rigolant avec les autres apprentis. Il mit la main à l’intérieur et sortit une des barres. Elle n’était pas très lourde et irradiait d’une faible lueur verte. Il connaissait tous les métaux et pierres précieuses d’Azeroth, on lui avait appris à les reconnaître. C’était nécessaire de savoir de quoi on parle dans les affaires et lui, le livreur devait savoir reconnaître les contrefaçons, mais ça, oui il en était sur, ça ne venait pas de ce monde.
- Du gangrefer, dit-il dans un souffle.
Il regarda à nouveau à l’intérieur. Dix, onze, douze... il y avait douze barres. Le paiement ne devait être que de dix. Ce qui faisait deux barres pour lui. Il se mit à sourire et releva la tête.
Mais le chasseur n’était plus la pour entendre ses remerciements...
Quelques jours plus tard.

Un léger vent frais lui caressa le visage. Il profita un instant de cette agréable sensation. Autour de lui il pouvait voir les terres des mille-pointes qui s'étendait à perte de vue. Agenouillé sur ce piton désolé au dessus des nuages où ne régnait que le silence, il contemplait l’un des mystères dont seule dame nature savait s’entourer. Il avait quelque fois réfléchit sur les origines de ces terres, quel genre d'évènements avaient put être responsable de leur formation. Loin vers le levant il y avait les salines, probablement les restes d’une ancienne mer présente bien avant l'age des trolls et des orcs.
Il aurait pu passé un moment à contempler la beauté de la terre mère, mais ce n’était pas pour cela qu’il était ici.
Karazak regarda la terre rouge qui s’étendait sous ses pieds. Il se mit à sourire alors qu’il ramassait une petite poignée de cette poussière de roche sans valeur. Il ferma les yeux et se mit à sentir l’odeur qu’elle dégageait, une odeur de poussière, une odeur de souvenirs. Oui, c’était bien ici, la haut sur ces pitons perdus au dessus des nuages, là où le ciel est si clair que lorsque l’astre de vie s’en va poursuivre sa route vers d’autres horizons, il s’illumine de mille feux, ceux des esprits de ses ancêtres. Les Anciens l’avaient nommé la porte vers les cieux car c’est ici que les plus sages, écoutaient les conseils des esprits de leurs frères. Il ouvrit sa main et lentement, la terre s’écoula dans le vent.
Il se redressa puis se retourna. Le sommet décrivait une large place naturelle presque plate qui contrastait avec les falaises abruptes sur laquelle serpentait le sentier qu’il avait pris pour venir jusqu’ici. Au nord se trouvaient quelques pierres abandonnées ainsi qu’une ancienne maison en ruine construite dans la roche. Mais c’était vers le levant que se trouvait ce qu’il était venu chercher.

Un autre piton rocheux se trouvait non loin, peut-être à une trentaine de pas tout au plus. Il était relié à celui-ci par une grande arche naturelle, large d’environ six mètres. Sur chaque côté de l’arche se trouvaient de grandes statues en pierre blanche. Hautes d’environ quatre mètres, elles représentaient des combattants de diverses races, on pouvait y voire une grande majorité de Troll, de Tauren et d‘Orcs, mais il y avait quelques Sin’doreï et aussi étrange que cela puisse paraître quelques humains. Certains regardaient noblement l’allée et l’être qui l’empruntait, d’autres avait une pose plus guerrière. Quelques-unes avait une attitude plus sage et réfléchie. Mais tous avaient une caractéristique commune, ils portaient tous à leur bras droit une cicatrice. Elle était souvent représentée encore fraîche avec un filet de sang coulant le long du bras. Ils portaient également un foulard qui entourait cette blessure.
Karazak s’avança le long de l’allée, l’Arche Mystique comme elle avait été nommé. Selon ces souvenirs, on raconte qu’il y eût une grande bataille sur ce pont, près d’un millier de centaures se seraient lancés à l’assaut du piton et devant le nombre les défenseurs avaient fuit. Seuls vingt-trois combattants, dont les anciens, décidèrent de rester et de se battre sur ce pont pendant l’assaut. A la fin du combat tous étaient agonisant ou mortellement blessés, mais l’édifice avait été protégé et les assaillants repoussés. C’était suite à cela et en l’honneur de ces nobles guerriers que fût crée les gardes mystiques. Les dix-huit statues représentaient chacune l’un d’entre eux. Le foulard et l’entaille qu’ils portaient étaient le signe de leur loyauté car ils avaient versés leur propre sang pour la guilde. Cette tradition avait été conservé depuis.

Il atteignait maintenant l’extrémité de l’arche. A sa gauche se trouvait un étrange menhir écru de forme particulière, tronqué à environ un mètre du sol pour montrer une face lisse à ceux qui empruntent l'Arche, ainsi qu'une partie plate en forme de demi-cercle. Une coupole vide étaient posée dessus. En face de lui se dressait les marches des Anciens et, au sommet de celle-ci, l’entrée de l’édifice. C’était une grande bâtisse en pierre sombre. Il y avait un premier étage mais il n’en recouvrait seulement qu’une partie. Les long des marches, il y avait deux grandes statues de chaque côté.
Karazak s’arrêta un instant pour les contempler. La première sur la gauche représente un vieil Orc, aux cheveux assez longs, et au regard empli de sagesse. Il portait une armure assez légère, partiellement camouflée sous une longue robe. Sa main droite tenait un grand bâton sur lequel il semblait s'appuyer légèrement. Une plaque en bronze à ses pieds disait ceci:
" Massakah, le Sage. Celui qui parcourt le Rêve. "
En se retournant il vit une autre statue sur la droite. Face à lui se trouvait un imposant Tauren aux allures indubitablement guerrières. Il portait une armure en plaques ainsi qu'un grand bouclier ouvragé, qui dépassait visiblement de son dos. Il s'appuyait de manière confiante sur la garde d'une grande épée planté dans le sol. Son regard, bien que bon et accueillant, inspirait le respect.
" Orioch, le Gardien. Celui qui protége la Terre. " disait la plaque.
Plus en avant, sur la droite, se trouvait la statue d'un grand elfe. Le sang Sin'Doreï se dégageait de son allure noble. Il portait une longue robe et un grand bâton en main gauche. Sa main droite était grande ouverte en direction des marches. Il avait de longs cheveux et son regard laissait transparaître une grande sensation de puissance. A ses pieds la plaque disait:
" Alazian, l'Arcaniste. Celui qui commande la Tempête. "
Une quatrième statue plus étrange lui faisait face. Elle était délicatement sculptée mais pourtant il est impossible de reconnaître la race de son représentant. On distingue une armure légère et deux dagues accrochées à la ceinture. La statue semblait légèrement voûtée. Elle était représentée avec un masque mais on ne pouvait voir son visage. Seul deux yeux perçants étaient visibles. Son regard perçant le mis mal à l'aise car il semblait regarder son âme.
" Valkirias, le Sombre. Celui qui regarde dans les Ombres. "
Il parvint finalement au sommet des marches. Une petite place se trouvée là, au milieu de laquelle trônait une cinquième statue. Elle représentait un Troll à la posture noble. Il portait un grand arc, qu'il bandait en direction du bas des marches, et son armure était assez conséquente. Entre ses jambes il y avait un grand félin, gueule ouverte, représenté bondissant toutes griffes dehors.
" Erehnzak, l'Héritier. Celui qui porte le Sang. "

Karazak s’arrêta un instant devant cette dernière. Il l’observa silencieusement pendant un moment puis la contourna.
Il arrivait maintenant devant les portes. Deux grandes portes massives, portant chacune un demi soleil qui, une fois fermées, représentaient un soleil de pierre noire. Aucune poignée ni même, aucun système d’ouverture n’était visible. Seul un creux était visible à hauteur d’homme.
Il détacha alors la pierre circulaire du collier qui pendait à son cou. Il la regarda un moment puis l’incrusta dans l’orifice, dans lequel elle s’emboîta parfaitement.
Pendant un instant il ne se passa rien. Puis il y a un léger bruit et la pièce disparût derrière un clapet comme avalé par le mur. A nouveau il y eut le silence, mais cette fois c’est le mouvement des portes, s’ouvrant dans un grondement sonore, qui l’interrompît.

Au bout d’un moment le calme revint, laissant la lumière pénétrer, pour la première fois depuis des années, dans les locaux du Soleil Noir...



[A suivre]
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